Engineering Manager

Qu’est-ce qu’un Engineering Manager ?

L’Engineering Manager n’est plus uniquement un expert du code, mais un leader responsable du pilotage opérationnel d’une ou plusieurs équipes de développement. Son rôle est de garantir la livraison, la qualité, la montée en compétence et l’engagement des ingénieurs qu’il encadre.

Chez UNLCK, cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers tech et produit, nous accompagnons les entreprises dans l’identification et le recrutement d’Engineering Managers capables d’orchestrer la réussite technique de leurs équipes tout en portant une vision d’exécution claire, structurée et humaine.

Le rôle central de l’Engineering Manager dans une organisation tech

Dans une organisation moderne, l’Engineering Manager incarne une nouvelle forme de leadership technique. Il n’est ni un CTO, ni un Product Manager, mais un manager opérationnel des équipes de développement, responsable à la fois du bien-être de ses développeurs et de la performance collective.

Il travaille en étroite collaboration avec les équipes produit (Product Managers, Designers), la direction technique (CTO, VP Engineering) et les parties prenantes business. Sa responsabilité est double : livrer efficacement et faire grandir les équipes.

Il agit comme facilitateur dans la priorisation des tâches, garant de la qualité du delivery, mentor technique, recruteur et point de contact transverse sur les sujets d’organisation, d’architecture et de culture d’équipe.

Missions principales d’un Engineering Manager

L’Engineering Manager intervient sur quatre grands piliers : le management humain, la qualité technique, le pilotage opérationnel et la stratégie d’équipe.

Ses responsabilités incluent :

• Le management de 5 à 15 développeurs (one-to-one, feedback, développement des compétences)
• La contribution à la stratégie de delivery (cadence, arbitrages, continuité)
• L’amélioration continue des process de développement (revue de code, testing, documentation)
• La coordination avec les équipes produit pour garantir la cohérence entre priorités techniques et objectifs métiers
• Le recrutement et l’onboarding des nouveaux collaborateurs tech
• La participation aux choix d’architecture, de stack ou de migration
• Le suivi de KPIs techniques (temps de build, bugs critiques, temps de réponse…)
• Le coaching des Leads Developers pour renforcer la transmission et la qualité
• La culture du feedback, de la documentation et du partage de connaissance
• L’animation de la vie d’équipe (rétros, tech talks, pairing, offsites)

Le périmètre peut s’élargir dans les scale-ups à la gestion de plusieurs squads, ou s’affiner dans les PME à un rôle hybride d’EM / tech lead.

Cas d’usage typiques

Chez UNLCK, les Engineering Managers que nous accompagnons sont sollicités sur des problématiques telles que :

• Structurer une équipe tech de 5 à 10 développeurs dans une startup en forte croissance
• Prendre en charge une squad produit orientée mobile ou data
• Accompagner la migration d’un monolithe vers une architecture microservices
• Recruter et faire progresser une équipe tech multiculturelle en full remote
• Mettre en place une culture d’ingénierie basée sur le craft, la documentation et le mentoring
• Piloter un projet critique en lien avec les équipes compliance ou métier
• Améliorer la vélocité d’une équipe tout en réduisant la dette technique

Stack technique et outils courants

Même s’il ne code plus toujours au quotidien, l’Engineering Manager garde une forte culture technique et reste capable de challenger les choix d’implémentation ou d’architecture.

Il peut évoluer dans des stacks comme :

• Langages : JavaScript, Python, Java, PHP, Ruby, Go, TypeScript
• Frameworks : React, Vue.js, Angular, Node.js, Spring, Django, Laravel
• Infrastructure : AWS, GCP, Docker, Kubernetes, Terraform
• Outils CI/CD : GitLab CI, CircleCI, Jenkins
• Outils de pilotage : Jira, Notion, Confluence, Linear
• Outils de code & qualité : GitHub, GitLab, SonarQube, Sentry
• Outils RH / management : Lattice, OfficeVibe, Small Improvements

Il est capable d’évaluer des performances back-end, de challenger un modèle de permission front-end, ou de soutenir un choix de framework dans une roadmap.

Compétences clés

L’Engineering Manager conjugue des soft skills solides à un background technique éprouvé. Il doit inspirer confiance, faciliter la communication et accompagner la progression de ses pairs tout en pilotant la performance de delivery.

Les compétences essentielles :

• Leadership et management : capacité à coacher, guider, structurer
• Background technique solide : compréhension de l’architecture et du delivery
• Culture produit : collaboration étroite avec les Product Managers
• Communication claire, synthétique et bienveillante
• Vision long terme : scaling, architecture, documentation
• Organisation et rigueur : process, objectifs, rituels
• Gestion de la charge et priorisation
• Culture de la qualité : testing, performance, lisibilité du code

Environnement de travail

L’Engineering Manager peut intervenir dans divers contextes :

• Startup : pour structurer une équipe tech jeune ou encore en construction
• Scale-up : pour prendre en main plusieurs squads avec des enjeux de vélocité et d’autonomie
• Entreprise établie : pour gérer des projets stratégiques à forte interdépendance
• ESN ou cabinet de conseil : en tant que tech manager transversal sur plusieurs projets
• Freelance / Interim management : sur des missions de transition ou de montée en charge

Il est rattaché soit au CTO, soit au VP Engineering, parfois au Head of Product dans une organisation très produit-driven.

Parcours et formation

L’Engineering Manager est souvent un développeur expérimenté qui a évolué vers des fonctions managériales sans renier son ADN tech.

Il peut venir de :

• Écoles d’ingénieurs (EPITA, INSA, Centrale, Mines, Polytech…)
• Masters universitaires en informatique, SI ou développement logiciel
• Bootcamps ou parcours autodidactes enrichis par l’expérience
• Rôles de Lead Dev, Tech Lead ou Architecte avant un passage à l’EM

Des formations complémentaires en management, en gestion de projet Agile, ou en communication non violente peuvent enrichir sa posture managériale.

Salaire d’un Engineering Manager

Les salaires varient selon l’expérience, la taille des équipes managées, le secteur et la complexité technique.

• Junior / 1er poste EM : 60 000 à 75 000 € brut / an
• Confirmé (5–10 ans d’expérience) : 75 000 à 95 000 €
• Senior ou Head of Engineering : 95 000 à 120 000 €
• Freelance / Part-time EM : 600 à 900 € / jour selon le périmètre

Les packages peuvent inclure des BSPCE, stock-options ou bonus de performance dans les startups ou scale-ups.

Pourquoi recruter un Engineering Manager avec UNLCK ?

Chez UNLCK, nous savons qu’un Engineering Manager ne se résume pas à son CV. C’est un équilibriste, capable de comprendre le code, de motiver une équipe, de piloter un projet stratégique et d’aligner l’exécution avec la vision produit.

Notre approche de recrutement repose sur :

• Une évaluation précise du leadership, de la communication et de la posture technique
• Une grille de lecture claire sur les pratiques d’ingénierie mises en place (tests, CI/CD, process)
• Une attention portée à la compatibilité culturelle et à la gestion d’équipe
• Un réseau de profils confirmés, issus de scale-ups, cabinets tech ou ESN
• Une connaissance des attentes des CTOs, fondateurs, ou VP Product

Nous accompagnons nos clients dans le recrutement de profils capables d’assumer un rôle clé dans la structuration d’une organisation tech.

Évolutions de carrière

L’Engineering Manager peut évoluer vers :

• Head of Engineering
• VP Engineering
• CTO
• Coach technique ou Agile
• Consultant ou manager de transition
• Entrepreneur ou cofondateur d’un projet tech

Il peut également se spécialiser dans des domaines spécifiques : architecture, DevOps, qualité, performance ou management d’équipe en remote.

Autres intitulés du poste

• Manager technique
• Engineering Lead
• Responsable d’équipe tech
• Engineering Director
• Lead Manager